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C’est quoi, un coquillage d’allaitement ? Cet accessoire imaginé pour aider les femmes en période d’allaitement se présente sous la forme d’une coupelle, le plus souvent d’origine naturelle. Il favorise le maintien de l’intégrité du sein et de la peau du mamelon, parfois sensibilisée par les tétées régulières du nourrisson. Considérés comme de vrais bijoux ornementaux, les coquillages d’allaitement contribuent aussi à sublimer la féminité : certaines femmes les considèrent comme de précieux outils pour se réapproprier leur corps et leur poitrine à l’issue de la grossesse.
Pour bien choisir et utiliser les coquillages d’allaitement, quelques judicieux conseils sont nécessaires.
Ce dispositif de soin et de prévention consiste en une coque qui se positionne sur le mamelon de la mère allaitante, et ce à des fins protectrices contre les douleurs d’allaitement, les gerçures ou les crevasses. Trois sortes de coques existent sur le marché.
Déconseillées en cas d’allergie ou de sensibilité au silicone, ces coques restent des accessoires d’allaitement efficaces pour soulager un engorgement ou collecter d’éventuelles fuites de lait maternel. Leur transparence les rend discrètes, bien qu’elles soient assez épaisses, et elles peuvent être réutilisées après lavage. Certaines coques en silicone présentent des trous qui favorisent l’évacuation de l’humidité, tandis que d’autres sont hermétiques afin de récupérer le lait qui goutte entre les tétées ou pendant que bébé tète d’un côté.
Relativement onéreuses, ces coques en matériaux précieux offrent des propriétés antibactériennes(1) liées aux ions d’argent qui sont relâchés en milieu humide. Elles limitent donc les infections et aident à améliorer la cicatrisation en cas de mamelons crevassés. Elles sont robustes, réutilisables à loisir, mais parfois jugées désagréables à cause de leur froideur (en sachant que le métal se réchauffe rapidement une fois en contact avec le sein).
Il s’agit des véritables coquillages d’allaitement. Ce sont des structures entièrement naturelles, prélevées ou élevées dans la mer. Leur finesse et leur légèreté les rendent particulièrement agréables à porter au quotidien. Le coquillage subit différents traitements de nettoyage, de polissage et de calibrage avant d’être proposé à la vente. Les coques en nacre sont sans doute les plus esthétiques des trois types de coques, car elles offrent un aspect brillant et miroitant avec des dessins uniques pour chaque modèle. Leur seul défaut réside peut-être dans leur fragilité, il convient de les manipuler avec attention pour ne pas les casser.
Ils ont été popularisés par les pays scandinaves, notamment par le Danemark, servant le principe de cicatrisation humide(2) pour remédier aux inconforts de l’allaitement. Après le sevrage du sein, ils restent de jolis souvenirs d’une époque très particulière dans l’histoire de la dyade mère-enfant.
Les coquillages disponibles aujourd’hui sur le marché proviennent généralement du Pacifique, et constituent une option écologique : il s’agit de coques consommées en restauration, qui sont ensuite récupérées, nettoyées et polies afin de servir aux jeunes mères allaitantes. Ces accessoires sont exempts de tout produit chimique, de plastique ou d’hormone, ce qui explique l’engouement qu’ils provoquent dans les pays nordiques, très attentifs au bien-être et à la santé des nouvelles générations.
L’objectif des coquillages d’allaitement est double. Ces accessoires permettent à la fois de prévenir les douleurs aux seins lors de l’allaitement, et de favoriser la guérison des crevasses ou gerçures lorsque ces dernières apparaissent.
D’autre part, certaines femmes considèrent les coquillages d’allaitement comme des ornements, de véritables bijoux qui subliment les seins et peuvent aider les mères à se réapproprier leur poitrine.
L’allaitement peut en effet induire un certain nombre de désagréments, du fait des variations de poids et de volume des seins lors de la montée de lait, des douleurs qui surviennent parfois pendant les tétées, ou encore du fait que la poitrine autrefois sexualisée devient la source exclusive de nourriture du bébé.
Placés sous un soutien-gorge ou dans un haut de maillot de bain, les coquillages d’allaitement en nacre sont même arborés par les femmes qui n’allaitent plus, mais qui aiment se sentir féminines en toute discrétion.
Parmi les bienfaits qu’offrent les coquillages d’allaitement, voici quelques avantages particulièrement appréciés des mères allaitantes :
Il convient de bien comprendre que très peu d’études se sont intéressées aux bénéfices des coquillages d’allaitement. Chaque femme doit se faire son propre avis en essayant le système, et constater par elle-même si les résultats semblent prometteurs ou si elle préfère se tourner vers d’autres accessoires comme le recueil lait, les coquilles d’allaitement ou les coussinets d’allaitement.
Après l’allaitement, les coquillages s’utilisent comme des bijoux, sous le soutien-gorge ou bien même à la plage !
Les coquillages d’allaitement peuvent être utilisés dès les premières heures qui suivent la naissance du bébé, à but préventif. Ils sont portés entre les tétées. Il est tout à fait possible de les laisser dans le soutien-gorge lors de sorties, car ils sont discrets et évitent les tâches sur les habits en retenant les petites fuites de lait. La durée maximale de port recommandé est de 5 heures. Ensuite, il vaut mieux vider et nettoyer les coquillages avant de les réutiliser.
Il est cependant préférable de ne pas les garder durant la nuit. Selon la position adoptée par la mère, les coquillages pourraient exercer une pression sur le mamelon, ce qui induirait une stimulation continue et une production de lait maternel trop importante par rapport à la demande.
Les coquillages se posent directement sur les seins, sans ajout de crème. C’est le lait maternel qui goutte naturellement dans le coquillage qui va servir de soin cicatrisant et apaisant. Après la tétée, la mère peut étaler un peu de lait sur le téton avant de positionner le coquillage. Le soulagement induit par le coquillage d’allaitement repose aussi sur son caractère froid, il faut donc éviter de le conserver à proximité d’une source de chaleur lorsqu’il n’est pas porté.
Si les douleurs aux seins s’aggravent, que des crevasses apparaissent ou que le téton rougit et démange, la mère devrait cesser l’usage des coquillages et consulter rapidement un professionnel de santé. Ce dernier pourra établir un diagnostic et proposer un traitement adapté en cas de mastite, d’engorgement ou de candidose mammaire.
Il est essentiel de bien prendre les mesures avant d’acheter un coquillage d’allaitement. Ce dernier devrait recouvrir l’aréole du sein dans son ensemble, et le téton ne doit pas toucher le coquillage car cela pourrait induire des frottements irritants.
L’aréole étant de taille variable selon les femmes, elle ne sera pas forcément entièrement couverte : ce n’est pas un problème tant que la hauteur du coquillage est suffisante pour éviter tout contact avec le téton. En revanche, si le coquillage est trop petit et appuie sur les bords du mamelon, il peut provoquer une surstimulation avec un risque d’engorgement. Dans ce cas, il est préférable de choisir la taille supérieure.
La plupart des marques qui commercialisent des coquillages d’allaitement proposent trois tailles :
Les femmes qui présentent des aréoles très larges éprouvent quelques difficultés à trouver des coquillages adaptés. Elles peuvent se tourner vers le sur-mesure, qui n’est pas forcément plus onéreux et qui est pris en charge par plusieurs marques d’accessoires d’allaitement.
Pour prendre correctement les mesures, il faut se munir d’une règle plate et procéder lorsque les tétons sont au repos (c’est-à-dire entre les tétées si l’allaitement est déjà en cours). Positionner le zéro de la règle sur l’un des bords de l’aréole du sein (la zone brune), puis mesurer la distance qui va jusqu’au bord opposé en frôlant le téton. La taille obtenue correspond au diamètre de l’aréole. En cas de doute, mieux vaut choisir une taille supérieure.
Un coquillage à la bonne mesure est confortable, n’induit pas de frottement et se fait presque oublier lorsqu’il est porté.
À savoir : lors de la montée de lait, la peau du sein se tend. Il est alors normal que la paire de coquillage soit plus inconfortable qu’auparavant. Ce phénomène apparait souvent dans les 48 heures après la naissance, voire dans les 72 heures et plus en cas de présence de certains facteurs(6). Il s’estompe au bout de 2 ou 3 jours.
L’entretien des coquillages d’allaitement est très simple. Il suffit de les nettoyer au minimum une fois par jour, avec de l’eau tiède et du savon, puis de les sécher avant de les réutiliser. Il est important de respecter cette règle, car l’humidité présente au niveau du sein peut favoriser le développement de bactéries et agents pathogènes. Ainsi entretenus, les cupules s’utilisent plusieurs mois pour accompagner la mère dans son processus d’allaitement.
Avant la première utilisation, laver les coquillages d’allaitement. Certaines marques recommandent de les laisser quelques minutes dans une casserole d’eau bouillante avec le feu éteint, d’autres conseillent simplement de nettoyer les coquillages avec de l’eau chaude et du savon doux. Dans tous les cas, pour préserver la qualité de la nacre, il est conseillé d’éviter les produits détergents agressifs.
Les femmes allergiques à la nacre ou aux coquillages sont susceptibles de développer des réactions dermatologiques lors de l’utilisation de ces accessoires. Elles se tourneront alors plutôt vers les coques en argent ou en silicone.
Pour éviter les irritations du téton et du mamelon, il est primordial de choisir la bonne taille de coquillage. Si celle-ci ne convient pas, il est parfois possible d’échanger le produit auprès du fournisseur ou de choisir un coquillage sur-mesure.
Le coquillage d’allaitement doit être intègre, non endommagé et appliqué sur une peau saine pour que les bénéfices puissent être attestés. En cas de douleurs importantes, de crevasses aggravées, de démangeaisons importantes ou de rougeurs sur la zone du sein, la mère doit cesser toute utilisation des coquillages et consulter un professionnel de santé.
Les coquillages d’allaitement s’utilisent toujours sur une peau saine et non lésée.
Bien que les coquillages récoltés sur les plages offrent des bénéfices similaires aux coquillages vendus par les marques de maternité, ils présentent souvent des aspérités susceptibles de blesser la peau sensible du mamelon. Pour des raisons d’hygiène et de confort, les mères se tourneront plutôt vers les coquillages nettoyés, polis et commercialisés par les entreprises spécialisées. Voici quelques-unes des références les plus populaires.
Cette marque française recense également quatre tailles de coquillages, allant du S pour les aréoles de moins de 5,5 cm au XL pour les aréoles de 6,5 à 7 cm de diamètre. Les coquillages sont garantis sans vernis ni traitement chimique, et Mom’s Shells revendique une épaisseur plus importante de nacre qui permettrait aux coquillages de mieux durer dans le temps.
Pour chaque achat d’un pack chez Mom’s Shells, un euro est reversé à l’association Magnificat qui accueille et héberge des femmes enceintes en difficulté. Le pack comprend une lingette pour nettoyer les coquillages en douceur, deux coussinets d’allaitement et un petit sac de lavage.
Les coques en nacre Baby Shell sont estampillées dispositif médical de classe 1 et respectent à ce titre les obligations définies par la directive européenne DE93/42(7). Récupérées et traités dans un atelier français près de Nice, elles offrent une surface lisse respectueuse de la sensibilité du sein pendant l’allaitement, sans aucune substance nocive. Elles peuvent aussi bien servir à recueillir le lait pendant la tétée qu’à protéger les habits des pertes qui surviennent durant la journée.
Les tailles standard proposées par Baby Shell sont les suivantes :
Le kit de coquillages d’allaitement en nacre Baby Shell comprend aussi des sachets d’infusion aux plantes galactogènes qui stimulent la montée de lait, et un e-book consacré à la méditation durant la période de maternité.
Proposés avec des coussinets réutilisables en bambou et un sac de lavage, les coquillages Comfort Shells sont déclinés en trois tailles :
Certaines clientes recommandent toutefois de commander la taille supérieure afin de bénéficier d’un maximum de confort. Les échanges sont possibles et gratuits en cas de problème de taille ou de confort avec le coquillage d’allaitement.
L’original de Bébé Nacre est un coquillage d’allaitement entièrement naturel, poli à la main et garanti sans vernis ou substance ajoutée. Il est décliné en trois tailles standard, allant du S pour une aréole de 5 à 5,5 cm au L pour une aréole de 6 à 6,5 cm. Si la taille commandée ne convient pas après réception, la marque propose un échange gratuit.
Les mamans ayant opté pour ces coquillages d’allaitement soulignent la beauté esthétique du produit, et le comparent volontiers à un bijou qui leur permet de se sentir plus féminines durant et après l’allaitement. Elles ont également apprécié la fraîcheur de la nacre, apaisante sur les mamelons irrités ou sujets au crevasses.
Retrouvez ici toutes les questions fréquentes que se posent les mamans au sujet des coquillages d’allaitement.
D’origine naturelle, les coquillages d’allaitement ne contiennent aucune substance nocive pour la mère ou pour le bébé. Leur forme évasée évite de sur-stimuler la production de lait en appuyant sur le mamelon, ce que peuvent faire les coquilles en silicone. Les mères qui les ont adoptés préfèrent aussi le confort des coquillages d’allaitement, dont la surface polie s’avère plus douce pour la peau.
En cas d’engorgement, il est déconseillé d’utiliser des coquilles d’allaitement. Les coquillages en nacre peuvent quant à eux être portés si leur taille évite toute pression sur le sein.
(1)A pharmacological and toxicological profile of silver as an antimicrobial agent in medical devices: Alan B G Lansdown, 2010.
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/21188244/
(2) Management of minor acute cutaneous wounds: importance of wound healing in a moist environment : HC Korting, C Schöllmann, RJ White, 2011.
https://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/j.1468-3083.2010.03775.x
(3) Antimicrobial factors in human milk : V Reddy, C Bhaskaram, N Raghuramulu, V Jagadeesan, 1977.
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/557277/
(4) Lipids of human milk and infant formulas: a review : R G Jensen, M M Hagerty, K E McMahon, 1978.
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/352132/
(5) Vitamin E in dermatology : Mohammad Abid Keen and Iffat Hassan, 2016.
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4976416/
(6) Identification of risk factors for delayed onset of lactation : D J Chapman, R Pérez-Escamilla, 1999.
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/10207398/
(7) DIRECTIVE 93/42/CEE DU CONSEIL du 14 juin 1993 relative aux dispositifs médicaux : Parlement européen et du conseil, 2007.
https://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=CONSLEG:1993L0042:20071011:fr:PDF
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