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Montée de lait

Redoutée ou attendue avec impatience, la montée de lait est le lot de la majeure partie des jeunes mères ayant accouché. Elle est source de nombreux préjugés, mais elle reste indispensable au processus d’allaitement lorsque ce dernier est choisi par la mère.

À quoi ressemble une montée de lait ? Existe-t-il des moyens de l’accélérer ou de l’empêcher ? Quand a-t-elle lieu, et quand s’arrête-t-elle ? Découvrez toute la vérité sur la montée de lait et ses conséquences.

Sommaire

Qu'est ce qu'une montée de lait ?

Difficile de s’y méprendre : elle attend presque toutes les femmes ayant donné naissance à un ou plusieurs bébés se caractérise d’abord par une augmentation rapide du volume mammaire. Dans un délai de 72 heures après l’accouchement, la poitrine gonfle et durcit sous l’effet d’un afflux de lait

Cela n’a plus rien à voir avec l’augmentation du volume des seins pendant la grossesse. La montée de lait est un processus parfois impressionnant, mais très utile pour les mères qui veulent allaiter. C’est à l’issue de cette hausse de production lactée que les seins vont produire du lait transitionnel puis mature, en quantité suffisante pour nourrir bébé.

À la maternité, les puéricultrices et sages-femmes surveillent activement la venue de la montée de lait, annonciatrice d’un bon fonctionnement hormonal. Elles demandent ainsi aux jeunes mères d’exprimer un peu de lait afin de vérifier l’initiation de la production, et palpent leur poitrine dans le but d’identifier cette période clé, qui nécessite parfois un accompagnement plus personnalisé.

Un processus physiologique

Tout au long de la grossesse, le corps se prépare à l’allaitement. Les glandes mammaires se développent et l’aréole qui entoure le mamelon devient plus foncée. Les mamelons ressortent, ce qui permettra au nourrisson de mieux les saisir pour téter. La production de lait est cependant inhibée par les hormones de grossesse que sont la progestérone et l’hormone placentaire lactogène.

Tout change à la naissance. Lorsque le placenta est expulsé ou extrait, les hormones de grossesse commencent à décroître. Deux autres hormones interviennent alors. La prolactine, responsable de la production de lait, est accompagnée de l’ocytocine, l’hormone de l’attachement(1), qui favorise le réflexe d’éjection et le lien mère/bébé.

Environ 3 jours après l’accouchement, la montée de lait survient. Le colostrum, ce premier lait produit pendant la grossesse, cède sa place au lait transitionnel, dont les caractéristiques sont différentes(2). Un mois après la naissance, environ, la mère produit du lait mature, dont la composition encore différente(3) se met au service du développement du nourrisson.

Quand a lieu la montée de lait ?

La réponse à cette question dépend du moment concerné, et du type d’accouchement réalisé.

Pendant la grossesse

Lors du 4ème ou du 5ème mois de grossesse, la femme connait un pic hormonal avec une libération accrue de prolactine. Cette hormone synthétisée par différentes parties du corps dont la glande mammaire elle-même(4) favorise la mise en place de la lactation. Elle induit notamment l’augmentation du volume mammaire. Du lait peut alors ponctuellement s’écouler des seins au cours de la grossesse. Il ne s’agit pas d’une vraie montée de lait, mais plutôt des prémisses de l’allaitement.

La présence ou l’absence de colostrum pendant la grossesse ne présage en rien
de la qualité de la future production de lait maternel.

La montée de lait après l’accouchement par voie basse

Le délai habituellement observé entre un accouchement classique par voie basse et la montée de lait est de 30 à 40 heures. Certaines conditions vont retarder son apparition, comme :

– un travail long et pénible ;

– une hospitalisation de l’enfant ou des difficultés à le mettre régulièrement au sein ;

– une séparation prolongée entre la mère et le bébé juste après la naissance ;

– des problèmes de santé de la mère comme un diabète ou une obésité ;

– une complémentation de l’allaitement avec un biberon, ou l’utilisation d’une tétine pour calmer le nourrisson.

Après césarienne

Lorsqu’une femme subit une césarienne, le moment de la mise au sein peut être retardé le temps que le médecin finisse les soins sur la mère. Il n’est pas rare que la première tétée se fasse entre 1 et 6 heures(5) après la naissance. Toutefois, la montée de lait ne dépend pas exclusivement de la succion de l’enfant, qu’il soit mis rapidement au sein ou non. Cette caractéristique n’influence que partiellement le moment où le corps commence à augmenter sa production de lait, pas plus que ne l’influence le fait de tirer du lait après une césarienne(6).

En revanche, les variations hormonales connues par la mère en cas de césarienne diffèrent beaucoup de celles qui concernent la mère ayant accouché de façon classique. Alors qu’un accouchement par voie basse s’accompagne d’une libération prolifique d’hormones dont certaines favorisent l’allaitement comme l’ocytocine, une césarienne programmée n’induit pas ce processus naturel. 

Si la science soupçonne que l’absence ou le taux inférieur de ces hormones joue un rôle important(7) sur le développement du nourrisson, elle est unanime sur le fait qu’un faible taux d’hormones galactogènes va induire une potentielle difficulté à produire du lait et à connaître une montée de lait.

Il faut donc distinguer deux cas

Soit la césarienne a lieu après que la mère a commencé à avoir des contractions, et dans ce cas, les hormones galactogènes sont bien présentes. La montée de lait a généralement lieu dans les mêmes délais que pour un accouchement classique. 

Soit la césarienne est programmée pour des raisons médicales en dehors de toutes contractions, et dans ce cas, la montée de lait prend plus de temps, car l’organisme doit intégrer le fait que le bébé est né afin de produire les différentes hormones nécessaires à l’allaitement. C’est la perte du placenta, donc la fin de la production de progestérone, qui va désinhiber la libération de prolactine et permettre à l’allaitement de débuter. La montée de lait aura souvent lieu un peu plus tard, au bout de 4 ou 5 jours.

Les bébés nés par césarienne peuvent avoir du mal à téter longtemps si des restes de médicaments anesthésiques sont présents dans le lait. Il faudra alors veiller à stimuler le nourrisson pour qu’il tète le plus possible, et privilégier le contact entre la mère et l’enfant(8) afin d’induire la production de lait de transition par la libération d’ocytocine.

Les symptômes les plus caractéristiques de la montée de lait

Parmi les symptômes caractéristiques d’une montée de lait, voici les plus fréquents et les plus notables :

– une augmentation rapide du volume des seins ;

– une sensation de tension, de lourdeur, de pesanteur dans la poitrine ;

– un durcissement des seins avec une proéminence possible du téton ;

– un engourdissement ou des douleurs dans la poitrine semblables à des tiraillements ;

– éventuellement de la fièvre.

Combien de temps dure une montée de lait ?

La durée exacte peut varier de 24 à plus de 72 heures. En général, après 5 jours, le phénomène s’atténue et les seins produisent du lait de transition à la place du colostrum.

Comment nourrir son bébé avant la montée de lait ?

Le nourrisson allaité bénéficie d’un aliment incroyablement riche, disponible dès sa naissance : le colostrum. Ce lait épais et jaune produit à partir de la 16ème semaine de grossesse contient une quantité impressionnante de bactéries, d’anticorps et d’autres éléments qui aident le nouveau-né à affronter la vie extra-utérine. Il contient aussi 100 fois plus d’immunoglobulines(9) que le lait mature, ce qui favorise la lutte anti-infectieuse.

Bien qu’un bébé de 1 ou 2 jours ne tète pas de grosses quantités, il se nourrit régulièrement, ce qui lui permet de consommer un volume allant de 10 à 100 mL de colostrum par jour. C’est exactement ce qu’il lui faut pour éviter la déshydratation et les infections tout en se développant harmonieusement.

Comment stimuler la montée de lait ?

Même si elle est un processus naturel fortement influencé par les hormones, il existe quelques techniques pour favoriser sa venue et la production de lait maternel.

Les bons gestes pour favoriser la montée de lait

Le peau-à-peau avec bébé constitue peut-être la technique la plus efficace, la plus rapide et la plus agréable à mettre en place pour stimuler la lactation maternelle(10). Le contact physique entre la mère et le nourrisson permet de libérer l’ocytocine nécessaire à l’éjection du lait et à l’établissement d’une relation saine au sein de la dyade. Pendant les deux heures qui suivent la naissance, le bébé connaît un moment d’éveil grâce à l’augmentation de son taux de catécholamines(11). C’est donc le bon moment pour initier une première tétée, qui va favoriser le démarrage physiologique de l’allaitement et induire la production de lait de transition.

Ensuite, il est essentiel d’adopter un protocole d’allaitement à la demande. Bébé devrait être mis au sein le plus souvent possible, car sa succion a un impact majeur sur la venue de la montée de lait. Plus l’enfant tète souvent et de façon efficace, plus la vitesse de production du lait(12) augmente. Entre les tétées, il est possible et recommandé de pratiquer le peau-à-peau pour stimuler la libération d’hormones et rassurer le tout-petit.

Lorsque les seins commencent à être très tendus à cause de la production importante de lait maternel, la mère peut extraire un peu de lait à la main ou au tire-lait. Cette pratique aide à assouplir le mamelon, ce qui facilite la prise du sein par le nouveau-né.

Les massages de l’aréole et du sein à la main ou avec un jet d’eau chaude favorisent l’écoulement du lait, qui induit lui-même une hausse de la production de lait. La technique de massage s’apprend à la maternité ou lors d’une consultation avec une conseillère en lactation. Pour respecter la sensibilité des tissus mammaires, la mère choisira une huile de massage adaptée et veillera à bien rincer et sécher ses seins avant de proposer la tétée à l’enfant.

Pour finir, il faut rappeler l’importance de faire confiance à son corps et ne pas forcément suivre les recommandations de l’entourage : l’allaitement se met en place de façon très individuelle, en fonction du développement physiologique(13) et anatomique de chaque mère, mais aussi des besoins de bébé.

Les remèdes de grand-mère

Infusions de fenouil et d’anis, application de feuilles de chou, levure de bière, compresses chaudes : les astuces de grand-mère proposent des solutions naturelles pour stimuler la production de lait de transition.

L’homéopathie peut-elle aider?

Adaptée à l’allaitement car généralement sans risque pour le nourrisson, l’homéopathie aide certaines mères à mieux vivre la montée de lait, bien que les preuves scientifiques soient assez minces quant à son efficacité :

– le Pulsatilla 9 CH stimulerait la montée de lait et favoriserait l’allaitement ;

– le Lac caninum 30 CH aiderait également à initier la production de lait maternel ;

– le Ricinus communis 30 CH permettrait de réduire le surplus de production lactée(14).

Une étude portée sur des mères à risque de retard de montée de lait a validé l’efficacité d’un traitement homéopathique dans certains cas. Chez les mères primipares ayant donné naissance sans césarienne programmée, l’association de Agnus castus 5CH et de Ricinus communis 4CH a permis de réduire le retard de la montée de lait(15) de 8 heures environ.

En cas de doute, il vaut mieux se tourner vers un spécialiste de l’homéopathie, car certaines substances conseillées par les croyances populaires peuvent tout de même avoir des effets négatifs(16) malgré les faibles doses utilisées en homéopathie.

Quand la montée de lait devient douloureuse

Une montée de lait qui se déroule dans de bonnes conditions est inconfortable, mais pas nécessairement douloureuse. En revanche, plusieurs facteurs peuvent induire des douleurs chez la mère au cours de ce changement physiologique.

D’abord, le volume et le poids de la poitrine peuvent induire des tensions au niveau musculaire et articulaire. Ce phénomène occasionne des douleurs dans les tissus mammaires, mais aussi au niveau du dos, de la nuque ou des épaules.

La soudaine augmentation des seins peut être à l’origine d’une mauvaise prise du sein : lorsque la poitrine est trop pleine, le nourrisson a du mal à prendre correctement le mamelon en bouche du fait de son manque de souplesse. Cette gêne occasionne à la fois des douleurs lorsque bébé essaie de téter et n’y parvient pas, mais aussi lorsqu’il tète dans une mauvaise posture. Dans ce cas, des crevasses peuvent apparaître sur le téton et le mamelon. Heureusement, il existe différentes façons de prévenir et soigner ces crevasses.

Parfois, la montée de lait est si importante que le sein se retrouve engorgé. Le lait a du mal à s’écouler, et la poitrine devient très douloureuse au toucher. L’engorgement pendant l’allaitement se traite dès que possible, afin de favoriser un désengorgement rapide et sans conséquence.

La période qui conduit à la production de lait de transition peut favoriser le développement d’une mastite, une inflammation des canaux lactifères susceptible d’évoluer en infection si elle n’est pas traitée rapidement.

Parmi les douleurs du post-partum, il faut aussi savoir que des contractions subsistent pendant quelques jours à quelques semaines après l’accouchement. Nommées tranchées, ces douleurs se font de plus en plus importantes au fur et à mesure des accouchements. Les contractions ont surtout lieu lorsque bébé est au sein, à cause de la libération d’ocytocine liée à la succion du sein. Elles sont tout à fait saines, et aident par ailleurs l’utérus à retrouver plus rapidement sa taille(17) originale. Si les douleurs sont difficiles à supporter, le médecin prescrit un antispasmodique ou un antidouleur.

Enfin, les femmes qui présentent des mamelons plats ou ombiliqués auront potentiellement plus de difficultés et de douleurs lors de l’allaitement, puisque le nourrisson aura du mal à saisir le sein correctement. Différentes techniques peuvent aider à allaiter convenablement pendant et après la montée de lait pour les mères qui présentent des mamelons de ce type.

Comment arrêter la montée de lait ?

Les femmes qui ne souhaitent pas allaiter ou qui sont contraintes de ne pas le faire, par exemple en cas de prise de médicaments puissants, désirent généralement limiter au maximum la montée de lait afin de ne pas induire la production de lait mature. 

Outre les plantes conseillées en usage traditionnel pour stopper la montée de lait, les mères concernées peuvent prendre un traitement médicamenteux sur avis médical.

Avec un traitement

Certains gynécologues prescrivent une pilule contraceptive aux femmes qui ne veulent pas allaiter. Les oestrogènes délivrés par le traitement contribuent à annuler ou réduire les symptômes de production de lait de transition. Cependant, ce choix doit être bien réfléchi car la pilule augmente le risque de thromboembolie, plus particulièrement dans la période du post-partum.

En général, les médecins ne prescrivent pas de médicament contre les montées de lait, mais il existe certaines exceptions (mort in utero du fœtus, interruption médicale de grossesse).

Les méthodes naturelles pour limiter la production de lait

L’utilisation de plantes peut permettre de limiter la production de lait maternel après la naissance. En l’absence de tétée par le nourrisson, la production de lait maternel va de toute façon se tarir rapidement. Les compresses de chou vert et les pétales de jasmin font partie des techniques traditionnelles utilisées pour éviter ou diminuer la montée de lait naturellement.

FAQ : les questions récurrentes au sujet de la montée de lait

Retrouvez ici toutes les questions fréquentes que se posent les mamans au sujet de la montée de lait.

Elle dure de 2 à 5 jours, mais l’absence de stimulation du sein par le nourrisson peut la limiter. Si bébé tète bien, la montée de lait sera probablement mieux vécue, le sein étant bien drainé donc moins tendu entre les tétées.

La pression exercée par le lait présent en quantité dans les canaux lactifères induit parfois une éjection de liquide par le mamelon. Ce phénomène se produit surtout lorsque les seins sont très remplis, avant une tétée par exemple, ou lorsque la mère connaît une libération d’ocytocine, l’hormone qui favorise l’éjection du lait maternel. En regardant des photos de votre enfant, en portant votre bébé, en l’entendant rire ou pleurer, vous pouvez connaître des petites fuites de lait. Pour les absorber, pensez à placer des coussinets d’allaitement dans votre soutien-gorge.

Si bébé est né trop tôt, que le travail a duré longtemps, que vous avez reçu une péridurale très dosée ou que vous souffrez d’un trouble hormonal, il est possible que votre montée de lait soit différée. C’est aussi le cas pour les femmes ayant subi des césariennes programmées : la montée de lait tardive survient généralement autour du 5ème jour de post-partum.

Flexibles, faciles à appliquer tout autour du sein, les feuilles de chou froides ont démontré leur effet sur les douleurs(18) liées à la montée de lait.

Elle n’est pas en soi douloureuse. Elle induit de nouvelles sensations pour la mère, qui peuvent être inconfortables. Lorsque les seins sont très remplis, la tension provoquée sur la peau s’avère parfois désagréable, et des picotements ou des démangeaisons sont susceptibles de survenir. Cela dépend aussi de votre sensibilité sur cette zone : certaines mères ont mal au moindre contact sur leurs seins tendus tandis que d’autres supportent très bien la hausse de production de lait maternel.

Si votre poitrine est très douloureuse lors de la montée de lait et/ou que vous avez de la fièvre, vous pouvez demander un antidouleur à votre médecin ou à votre pharmacien. Mais il faut savoir que les douleurs sont passagères et disparaissent après quelques jours.

Parmi les aliments traditionnellement conseillés aux mères qui souhaitent y mettre un terme figurent notamment :

– la sauge ;

– la menthe ;

– le persil.

Les quantités ingérées étant souvent infimes, l’effet réellement anti-galactogène de ces aliments est controversé, mais rien ne vous empêche d’en intégrer dans votre alimentation sous la forme de jus ou d’assaisonnement. Vous profiterez au moins de leurs vitamines et de leurs fibres.

Cela dépend des mères. La montée de lait connaît généralement un pic sur 2 jours, puis elle s’apaise pendant les jours qui suivent, avec une durée totale maximale de 5 jours environ. Des petites montées de lait sporadiques continuent à exister tout au long de l’allaitement.

Pas vraiment. Il est toutefois possible de connaître un écoulement de lait par les seins lors de perturbations hormonales. La galactorrhée est alors symptomatique d’une atteinte de l’hypophyse, de l’hypothalamus ou d’une autre anomalie comme la cirrhose. En l’absence de grossesse, il faut consulter un médecin pour effectuer un bilan complet.

(1)Le rôle de l’ocytocine dans les comportements maternels de caregiving auprès de très jeunes enfants : Anne-Lise Saive, Nicole Guédeney, 2010. https://www.cairn.info/revue-devenir-2010-4-page-321.htm

(2)Human milk composition: nutrients and bioactive factors : Olivia Ballard, Ardythe L Morrow, 2013.
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/23178060/

(3)Colostrum and Mature Human Milk of Women from London, Moscow, and Verona: Determinants of Immune Composition : Daniel Munblit, Marina Treneva, Diego G. Peroni, Silvia Colicino, LiYan Chow…, 2016.
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5133082/pdf/nutrients-08-00695.pdf

(4)Prolactin: structure, function, and regulation of secretion : M E Freeman, B Kanyicska, A Lerant, G Nagy, 2000. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/11015620/

(5)The Critical Window of Opportunity: Lactation Initiation Following Cesarean Birth : Elizabeth B Froh, Rachel Lee, Diane L Spatz, 2020. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33347346/

(6)Impact of breast pumping on lactogenesis stage II after cesarean delivery: a randomized clinical trial : D J Chapman, S Young, A M Ferris, R Pérez-Escamilla, 2001.
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/11389292/

(7)Birth signalling hormones and the developmental consequences of caesarean delivery : William Kenkel, 2020. https://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/jne.12912

(8)Keeping Mothers And Newborns Together After Cesarean: How One Hospital Made the Change : Neva Elliott-Carter, Jeanne Harper, 2015. https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S1751485115306905

(9)Premiers cris premières nourritures : Estelle HERRSCHER et Isabelle SÉGUY, 2019. 
https://amu.hal.science/hal-02126733/document#:~:text=

(10)The effect of mother-infant skin to skin contact on success and duration of first breastfeeding: A systematic review and meta-analysis : Fatemeh Zahra Karimi, Ramin Sadeghi, Nahid Maleki-Saghooni, Talat Khadivzadeh, 2019.
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30638460/

(11)Conditions de la première mise au sein en salle de naissance à la Clinique Belledonne : RANCHOUP Claire, UNIVERSITÉ JOSEPH FOURIER, 2015. https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-01176451/document

(12)Milk Volume : Institute of Medicine (US) Committee on Nutritional Status During Pregnancy and Lactation, 1991. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK235589/

(13)Computerized breast measurement from conception to weaning: clinical implications : M.D Cregan, P.E Hartmann, 1999. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/10578781/

(14)Treatment of Maternal Hypergalactia : Anne Eglash, 2014.
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4216483/

(15)Apport de l’homéopathie dans les situations à risque de retard de montée laiteuse : une étude pilote : I. Kynigos, M. Bertrand, M.-P. Gubser, E. Keller, Jean-Louis Demangeat, 2015. https://www.researchgate.net/publication/273898618_Apport_de_l’homeopathie_dans_les_situations_a_risque_de_retard_de_montee_
laiteuse_une_etude_pilote

(16)Safety and efficacy of blue cohosh (Caulophyllum thalictroides) during pregnancy and lactation : Jean-Jacques Dugoua, Daniel Perri, Dugald Seely, Edward Mills, Gideon Koren, 2008.
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/18204101/

(17)La tétée d’accueil : quelles sont les raisons qui incitent les femmes à la réaliser ? : Pauline Roca, 2016.
https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-01415867/document

(18)Application of cabbage leaves compared to gel packs for mothers with breast engorgement: Randomised controlled trial : Wong Boh Boi, Chan Yiong Huak, Mabel Qi He Leow, Lu Yi, Chong Yap Seng, Koh Serena Siew Lin, He Hong-Gu, 2017. https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0020748917301931