La crevasse d’allaitement se manifeste par une fissure ou une déchirure de l’épiderme et parfois du derme, située au niveau du sein, plus précisément du téton ou du mamelon. Elle s’avère assez semblable aux gerçures qui apparaissent sur les lèvres sèches.
Les crevasses apparaissent la plupart du temps au cours des premières semaines d’allaitement, mais il peut arriver qu’une mère allaitant depuis plusieurs mois souffre de crevasses à un moment donné (poussée dentaire, changement de position de l’enfant qui grandit, usage intensif du tire-lait…). Il est possible de distinguer les crevasses du bout du mamelon, qui se forment par suite du frottement du téton sur le palais ou sur la langue de bébé, et les crevasses situées à la jonction du mamelon et de l’aréole. Ces dernières surviennent lors de frottements entre le sein et la gencive du bébé.
Si la crevasse d’allaitement est sans gravité, elle peut toutefois perturber l’allaitement au point de générer un sevrage précoce(1) ou un abandon de l’allaitement dans les jours qui suivent la naissance de l’enfant. Voilà pourquoi il est important d’adopter quelques bons réflexes afin de prévenir et soigner les crevasses aux seins.
Lorsqu’elles sont visibles, les crevasses d’allaitement ressemblent à de petites lignes ou taches rouges, voire à des plaies légèrement ouvertes et potentiellement sanguinolentes. Le mamelon parait irrité et abimé.
Mais certaines crevasses s’avèrent invisibles, notamment sur les peaux mates ou foncées. C’est surtout lors de la tétée que la mère s’aperçoit de leur présence : la succion et le contact exercés par bébé sur le mamelon produisent une douleur aiguë et soudaine.
Les douleurs ressenties en cas de crevasse d’allaitement sont plus intenses en début de tétée. Elles se calment ensuite progressivement au fur et à mesure que bébé boit. En-dehors de la tétée, une crevasse n’est généralement pas très douloureuse.
D’après ce document du Réseau Sécurité Naissance(2), la position exacte de la crevasse renseigne sur la problématique rencontrée lors de la tétée. En général, les crevasses aux seins apparaissent pour l’une des raisons suivantes, mais elles peuvent aussi être multifactorielles.
Si les puéricultrices insistent tellement sur le positionnement de bébé lors du séjour à la maternité, c’est parce qu’elles savent qu’il s’agit d’un point crucial pour la réussite de l’allaitement. Il suffit parfois d’une simple tête relevée, d’un coussin glissé sous un bras pour que l’allaitement douloureux redevienne agréable. La Haute Autorité de Santé explique par ailleurs dans son guide d’évaluation de l’allaitement(3) que la prévention des douleurs aux seins passe avant tout par un positionnement correct du nouveau-né lors de la tétée.
Il existe plusieurs postures validées par le corps médical pour leur efficacité et leur innocuité :
– la position couchée ;
– la position semi-inclinée ;
– la madone ;
– le ballon de rugby ;
– la position de côté ;
– la position verticale ;
– la position de la louve.
Il faut parfois adapter la posture en cas de césarienne, de jumeaux ou d’autres contraintes liées à la mère, à l’environnement ou à l’enfant.
Une étude parue en 2008(4) propose des positions avec bébé en position abdominale, censées se rapprocher des positions instinctives de la mère humaine, donc potentiellement plus adaptées à la bonne prise du sein.
Lorsque bébé ne parvient pas à positionner sa bouche correctement, sa succion manque d’efficacité et des frottements apparaissent entre la gencive ou la langue et le mamelon. L’utilisation d’une tétine ou d’un biberon en complément de l’allaitement peut occasionner une difficulté de l’enfant à téter correctement au sein. Cette difficulté peut aussi provenir d’une hypotonie(5), qui induit une succion peu efficace, ou bien d’une position d’allaitement inadaptée.
Les nourrissons ont aussi du mal à téter correctement lorsque le sein est très gonflé, car il manque de souplesse et le mamelon est plus difficile à saisir en bouche. Dans ce cas, il est conseillé aux mères en phase de montée de lait de vider légèrement le sein à la main avant de le proposer à bébé.
Les infections manuportées sont susceptibles de se retrouver au niveau des seins. Il est donc important de conserver une hygiène corporelle saine afin d’éviter le développement de bactéries sur le mamelon et le téton. La Haute Autorité de Santé précise qu’une douche quotidienne est suffisante(6) pour prévenir l’apparition d’infections. En revanche, le nettoyage des mamelons avant et après la tétée pourrait augmenter le risque de douleurs aux seins et s’avère donc inutile.
Certaines femmes (environ 10%) présentent des mamelons plats ou ombiliqués, qui peuvent compliquer le processus d’allaitement. Des solutions existent(7) pour améliorer la prise du sein chez ces mères et réduire le risque de douleurs.
Si le bébé qui tète tire sur le téton lorsqu’il se retire, ou si la mère essaie de libérer son sein en tirant dessus, l’étirement excessif de la peau occasionne une fragilisation des couches superficielles, augmentant le risque de crevasses.
Lorsque le nourrisson bascule sa tête en arrière en gardant le sein en bouche, il vaut mieux le ramener contre soi avec une main. Pour libérer le mamelon, les mères apprennent à glisser leur petit doigt entre les gencives de bébé, afin que l’espace ainsi ouvert permette d’ôter le sein sans douleur.
Lorsque sa langue présente une adhérence au plancher buccal, le nourrisson souffre de ce que l’on nomme un frein de langue. En l’absence d’amélioration des crevasses par les changements de pratiques de l’allaitement, il est possible d’opérer le bébé afin de libérer la langue. Comme l’explique ce pédiatre(8), la frénotomie n’abolit pas toujours le problème, mais elle constitue une opération rapide et simple qui peut résoudre, dans certains cas, les troubles liés à l’allaitement.
L’hypertonie du nourrisson peut provenir d’une douleur (par exemple consécutive à la naissance), d’une atteinte neuronale, d’un stress subi ou ressenti. Elle se caractérise par des membres hypertoniques, des jambes et des bras crispés, des poings souvent fermés et une agitation importante.
Comme la succion combinée au sucre présent dans le lait constitue une solution efficace contre la douleur(9) et l’inconfort du nourrisson, le bébé hypertonique peut avoir tendance à téter de façon plus virulente qu’un nouveau-né sans douleur. Sa succion compressive va alors sensibiliser les tissus cutanés et engendrer un risque d’apparition de crevasse.
Les mères qui souffrent d’eczéma cutané ou qui ont une peau atopique ont davantage de risques de connaître des crevasses, car leur peau est déjà plus sensible aux agressions extérieures.
D’après une étude parue en 2005(10) sur différentes techniques d’apaisement des douleurs liées à l’allaitement, aucune des méthodes utilisées ne montre un impact significatif par rapport à une autre sur la diminution des douleurs. Le principal levier d’action reste donc la prévention par l’éducation aux bons gestes pendant l’allaitement.
Les mères qui souffrent de crevasses témoignent, au cas par cas, de solutions qui les apaisent et contribuent à accélérer le processus de guérison. Lorsqu’un mamelon est crevassé, le but est prioritairement d’hydrater et nourrir la peau. Deux solutions sont proposées par le corps médical : l’application de lait maternel et celle de lanoline purifiée.
En considérant les avis de mères(2) ayant pratiqué les deux traitements, il semble que l’application de lanoline soit plus souvent considérée comme plus efficace que l’application de lait maternel (25 contre 12).
Cette étude(11) réalisée sur des mères souffrant de douleurs aux seins compare l’effet d’une association de lanoline et de coquillages d’allaitement à celui produit par l’application de compresse hydrogel. Les résultats s’avèrent également en faveur de la lanoline.
Toujours est-il que le lait maternel constitue un traitement naturel et facilement accessible aux femmes qui allaitent. La recommandation en cas de crevasses est de constituer un pansement avec, par exemple, une compresse imbibée de lait maternel maintenue à l’aide d’un film étirable, placée sous un coquillage d’allaitement ou contenue par un autre dispositif. Le pansement doit être ôté ou renouvelé après une heure. Le lait de fin de tétée étant plus gras, c’est celui qu’il faut privilégier pour aider la peau à cicatriser et à reconstituer sa barrière hydrolipidique.
Parmi les méthodes alternatives évoquées pour le traitement des crevasses d’allaitement, il faut aussi noter :
– l’huile de coco ou l’huile d’amande douce appliquée en massage sur le mamelon après la tétée ;
– le miel, connu pour ses propriétés cicatrisantes (attention à bien rincer le sein avant de nourrir bébé car le miel est proscrit avant 1 an(12)).
La durée de guérison d’une crevasse d’allaitement est très variable. Elle dépend de la gravité de la lésion, mais aussi de l’efficacité des gestes et traitements adoptés par la mère, et de la fréquence des tétées de bébé.
Sur cet échantillon de mères(2) traitées pour des crevasses, on constate que les participantes ont été les plus nombreuses à guérir après 7 ou 15 jours de traitement/changement d’habitude. De façon générale, la majorité d’entre elles n’avait plus de crevasse après 30 jours, que cela soit dû aux mesures prises ou non. Ces chiffres coïncident avec la fin de la sensation de douleur : une crevasse guérie ne fait plus mal, et inversement, une absence de douleur signifie la guérison de la crevasse.
Vous souffrez de crevasses aux seins, mais vous voulez poursuivre votre allaitement malgré tout ? Voici 6 conseils qui pourront vous aider à persévérer jusqu’à disparition de la douleur :
– évitez de porter des vêtements serrés et préférez des brassières confortables ;
– utilisez les bouts de sein en silicone avec parcimonie si le contact de la bouche de bébé vous est insupportable ;
– essayez de respirer profondément au début de la tétée, la douleur devrait diminuer progressivement ;
– nourrissez votre bébé d’un seul côté si vous avez des crevasses seulement à gauche ou à droite, mais pensez à vider votre sein non donné à la main ou au tire-lait ;
– variez les positions de bébé afin que ses gencives ne frottent pas toujours sur vos crevasses ;
– faites-vous accompagner dès les premières douleurs pour qu’elles ne deviennent pas ingérables.
Les conseillères en lactation informent et accompagnent les parents avant et pendant l’allaitement.
Puisqu’il est toujours plus facile de prévenir que de guérir, il est intéressant pour les futurs jeunes parents de connaître les réflexes qui aident à éviter les crevasses lors de l’allaitement.
À l’instar des recommandations de la HAS(6), la mère qui débute l’allaitement devrait prendre le temps de trouver une position adaptée et confortable, tant pour elle que pour le bébé. Les critères qui valident un bon placement sont les suivants :
– la tête du nouveau-né est face à la poitrine de la mère ;
– la bouche du bébé est grande ouverte avant la prise du sein, langue vers le bas en forme de gouttière ;
– lors de la prise du sein, le bébé prend bien le mamelon en bouche, et non juste le téton ;
– les lèvres de bébé sont retroussées ;
– le bébé déglutit (il fait un petit bruit, ses joues se gonflent et se dégonflent, sa gorge se soulève) ;
– son nez et son menton sont enfouis dans le sein.
Les différentes positions d’allaitement permettent à chaque mère de choisir la façon qui lui convient pour allaiter son enfant.
Nom de la position d’allaitement | Description | Intérêt particulier |
La position de la madone | La tête de bébé repose dans le coude de la mère. Bébé est à l’horizontale ou légèrement incliné. L’avant-bras de la mère soutient le dos et les fesses. | Cette position classique permet de bien visualiser la prise du sein. Une main reste libre pour tenir le sein. Cette posture favorise aussi l’échange de regards avec bébé. |
La madone inversée | C’est le bras opposé à la tête de bébé qui soutient tout le corps et la nuque de bébé. | Cette posture permet de bien guider la tête de bébé s’il a du mal à prendre le sein. Elle laisse aussi une main libre à la mère. |
Le ballon de rugby | Bébé repose sur l’avant-bras de sa mère, sur le côté, avec ses jambes vers le dossier de la chaise ou du fauteuil. | En cas de césarienne, la posture s’avère confortable car bébé ne repose pas sur la cicatrice. Elle est aussi rassurante pour le tout-petit qui est lové contre le corps maternel. |
La position couchée | La mère s’allonge sur le côté, bébé face à elle. | C’est une posture idéale la nuit, car elle permet d’allaiter couchée. La mère conserve l’usage de ses mains. Les bébés apprécient souvent cette position dans laquelle ils sont assez libres de mouvement. |
La position semi-inclinée | Couchée sur le dos, rehaussée par des coussins, la mère allaite son bébé posé à plat ventre sur elle. | Il est possible d’adopter cette position dès la naissance, car bébé dispose d’un réflexe qui lui permet de ramper jusqu’au sein à plat ventre. C’est une posture jugée par certains scientifiques comme instinctive et propre à l’Homme(13). |
La position de la louve | À quatre pattes au-dessus de bébé, ou presque allongée sur le ventre, la mère allaite bébé positionné sur le dos. | Il s’agit d’une position utilisée sur de courts laps de temps, car elle peut s’avérer fatigante pour la mère. Elle facilite la prise du sein chez certains nourrissons et évite une proximité désagréable à la mère en cas de douleurs importantes aux seins. |
La position verticale | Bébé est à califourchon sur sa mère, positionnée assise. Sa tête fait face au sein, son ventre est contre le ventre de la mère. | Cette posture convient à partir du moment où bébé sait se mettre assis seul. Elle permet un allaitement discret à l’extérieur et limite le reflux grâce à la position verticale de bébé. |
Pour éviter de fragiliser la peau des seins, les mères doivent éviter de nettoyer leurs mamelons avant ou après les tétées. Une douche quotidienne suffit, avec un savon neutre. L’application de crèmes, huiles ou autres produits de soin sur la poitrine devrait être évitée pendant tout l’allaitement. En revanche, il faut veiller à assurer un lavage des mains régulier, qui préviendra la propagation de bactéries sur le sein.
Les vêtements trop serrés, les soutiens-gorges comprimant la poitrine favorisent les frottements entre le téton et le tissu. Pour éviter les crevasses, mieux vaut choisir des vêtements amples et conçus dans des matières confortables.
Lors de la montée de lait, le sein prend parfois un tel volume que le mamelon sera difficile à saisir par bébé. Il est possible de remédier à ce problème en tirant du lait, soit à la main, soit à la machine, juste avant la tétée. Le mamelon est alors assoupli et plus facile à prendre pour bébé.
Une autre solution consiste à masser doucement les seins sous un jet d’eau chaude, ce qui contribue à les décongestionner. Les feuilles de chou ou les compresses froides(14) appliquées sur la poitrine peuvent aussi aider à limiter l’engorgement.
Lorsque bébé s’endort le sein en bouche ou qu’il a fini de téter mais garde le mamelon entre les gencives, la bonne technique consiste à glisser un doigt entre ses gencives pour les écarter légèrement. La mère dégage ensuite son sein sans dommage et sans que bébé n’ait le réflexe de fermer sa mâchoire dessus.
Comme toutes les blessures, les crevasses aux seins constituent des portes d’entrée pour les microbes. Afin d’éviter l’infection, il est préférable de consulter rapidement un professionnel de santé, notamment si les douleurs persistent plusieurs jours car les crevasses d’allaitement sont des facteurs de risque(15) de développer une mastite (infection par le staphylocoque doré qui va produire des toxines inflammatoires remontant dans les canaux lactifères).
Les jeunes mères suivies par une sage-femme ou par un gynécologue dans la période du post-partum doivent alerter leur référent systématiquement en cas de douleurs à l’allaitement. La PMI (protection maternelle infantile) s’assure également qu’une sage-femme réalise une visite au domicile des parents de nourrissons dès leur retour de la maternité, et à nouveau une semaine plus tard.
Plus tôt les crevasses aux seins sont traitées, plus rapidement elles disparaissent. Pour celles qui ne bénéficient pas d’un suivi régulier, il existe des permanences de consultantes en lactation dans toutes les grandes villes. À défaut, tournez-vous vers votre médecin généraliste.
Les crevasses ne sont pas toujours responsables des douleurs supportées par la mère pendant la tétée. La candidose mammaire se déclare par suite de la présence anormalement élevée d’une levure appelée Candida Albicans, naturellement présente sur les muqueuses humaines. Les mères qui souffrent de candidose rapportent éprouver des brûlures intenses aux mamelons, et jusqu’à l’intérieur des seins lorsque l’infection gagne les canaux lactifères.
Retrouvez ici toutes les questions fréquentes que se posent les mamans au sujet des crevasses d’allaitement.
Oui, si vous souhaitez continuer à nourrir votre bébé avec du lait maternel, il faut poursuivre l’allaitement malgré les crevasses. Une interruption pourrait entraîner une insuffisance de production de lait, qu’il faudrait alors relancer. Lorsque l’allaitement est trop douloureux, vous pouvez tenter de tirer du lait à la main ou au tire-lait, en fonction de ce qui vous est le moins inconfortable. Vous-même ou le père de votre enfant pouvez ensuite le donner à votre bébé dans un gobelet ou au biberon le temps que vos crevasses cicatrisent.
Non, il n’y a pas de risque si votre enfant avale un peu de sang lors de la tétée. Il va le restituer en régurgitant ou le digérer et l’évacuer dans les selles (le sang digéré étant noir, il passera souvent inaperçu). Attention, si du sang rouge est présent plusieurs fois dans la couche de votre enfant mais que vous n’avez pas ou plus de crevasses, il faut consulter un médecin.
Lorsque les dents de votre bébé poussent, vers 6 mois mais ce peut être avant ou après, votre enfant peut modifier sa façon de téter. Il est parfois gêné par l’apparition de la dent ou il éprouve le besoin de se soulager en mordillant. Les gencives ou les dents qui frottent le mamelon sont susceptibles de provoquer des crevasses. Pour éviter ce phénomène, vous pouvez essayer d’autres positions d’allaitement. Pensez aussi à procurer à votre bébé de quoi satisfaire son besoin de mordre dans la journée (anneau de dentition).
(1)Enquête sur les arrêts précoces de l’allaitement à la maternité du Havre : S. Douville, L. Levesque, C. François, C. Laurent, H. Bruel, 2008.
https://www.em-consulte.com/article/168345/enquete-sur-les-arrets-precoces-de-lallaitement-a-
(2)Etude et prise en charge des crevasses dans des maternités du RSN : Bernard BRANGER, médecin coordinateur Commission de l’allaitement maternel : Nathalie GODON, Hèlène THIERY Anne-Gaëlle ZEGHBIB, sage-femme Personnes des maternités participantes.
https://www.reseau-naissance.fr/medias/2017/07/crevasses.pdf
(3)Favoriser l’allaitement maternel : Haute Autorité de Santé, 2006.
https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2010-10/favoriser_lallaitement_maternel_processus_-_evaluation_guide_2006.pdf
(4)Optimal positions for the release of primitive neonatal reflexes stimulating breastfeeding : Suzanne D Colson, Judith H Meek, Jane M Hawdon, 2008. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/18243594/
(5)ABM Clinical Protocol #16: Breastfeeding the Hypotonic Infant : Jennifer Thomas, Kathleen A. Marinelli and the Academy of Breastfeeding Medicine, 2016. https://abm.memberclicks.net/assets/DOCUMENTS/PROTOCOLS/16-breastfeeding-the-hypotonic-infant-protocol-english.pdf
(6)Allaitement maternel : Mise en oeuvre et poursuite dans les 6 premiers mois de vie de l’enfant, : Agence Nationale d’Accréditation et d’Évaluation en Santé (ANAES), 2002.
https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/Allaitement_recos.pdf
(7)Management of flat or inverted nipples with simple rubber bands : Kamalendu Chakrabarti, Subhra Basu, 2011.
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/21214390/
(8)Ankyloglossie – frein de la langue –tongue-tie – to cut or not to cut? : Andreas Malzacher, Silvia Keel, Michele Losa, 2010. https://www.paediatrieschweiz.ch/fr/ankyloglossie-frein-de-la-langue-tongue-tie-to-cut-or-not-to-cut/
(9)Modalités d’utilisation des solutions sucrées à visée antalgique chez le nourrisson de moins de 4 mois : Pediadol.org.
https://pediadol.org/modalites-dutilisation-des-solutions-sucrees-a-visee-antalgique-chez-le-nourrisson-de-moins-de-4-mois/
(10)Prevention of and therapies for nipple pain: a systematic review : Kristine Morland-Schultz, Pamela D Hill, 2005. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/16020410/
(11)Sore nipples in breast-feeding women: a clinical trial of wound dressings vs conventional care : N Brent, S J Rudy, B Redd, T E Rudy, L A Roth, 1998. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/9811284/
(12)Pas de miel pour les enfants de moins d’un an : Agence Nationale Sécurité Sanitaire Alimentaire Nationale (Anses), 2013. https://www.anses.fr/fr/content/pas-de-miel-pour-les-enfants-de-moins-d%E2%80%99un
(13)Optimal positions for the release of primitive neonatal reflexes stimulating breastfeeding : Suzanne D Colson, Judith H Meek, Jane M Hawdon, 2008. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/18243594/
(14)Application of cabbage leaves compared to gel packs for mothers with breast engorgement: Randomised controlled trial : Boh Boi Wong, Yiong Huak Chan, Mabel Qi He Leow, Yi Lu, Yap Seng Chong, Serena Siew Lin Koh, Hong-Gu He, 2017.
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/28941842/
(15)Risk factors for mastitis in breastfeeding women: results of a prospective cohort study : J R Kinlay, D L O’Connell, S Kinlay, 2001. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/11357905/
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