100% allaitement, 100% happy

Les coliques chez le bébé allaité

Suscitant de nombreuses préoccupations chez les parents et les professionnels de santé, le phénomène de coliques chez le bébé, et plus précisément chez le bébé allaité, n’est pas encore entièrement compris malgré les nombreuses recherches menées sur le sujet. Son origine digestive, parfois évidente, peut être discutée dans d’autres cas. 

Il est donc primordial pour les parents qui s’occupent de bébés sujets aux coliques de connaître les circonstances qui aggravent le phénomène, et comment remédier à l’inconfort parfois impressionnant de leur enfant. Dans le cadre de l’allaitement, certaines conduites favorisent un meilleur vécu des épisodes de coliques.

Sommaire

Que sont les coliques du nourrisson allaité ?

Les coliques du bébé prennent la forme de crises de pleurs, dont la cause est difficile à définir, et qui ne se calment pas malgré les soins donnés par le parent ou la personne maternante. Ces manifestations apparaissent dans les critères de Rome IV(1), qui rassemblent toutes les pathologies liées aux troubles gastro-intestinaux, sous l’appellation « G4, coliques de l’enfant ».

Définies comme des troubles fonctionnels, les coliques n’impliquent pas de lésion organique ou de pathologie identifiable qui expliquerait les symptômes, ce qui les rend parfois difficiles à traiter. Les bébés atteints de coliques vont par exemple continuer à prendre du poids et à se développer harmonieusement malgré les épisodes de pleurs intenses.

Chez les nourrissons biberonnés, on relève une proportion d’environ 50% des bébés(2) avec des troubles digestifs tels que le reflux, la constipation, l’allergie aux protéines de lait de vache ou les coliques. Les bébés allaités souffrent généralement moins souvent de telles problématiques, notamment parce que le lait maternel contient des oligosaccharides(3) qui favorisent le développement d’une flore intestinale équilibrée.

Toutefois, du fait de l’immaturité du système digestif à la naissance et dans les semaines qui suivent l’accouchement, les bébés allaités peuvent aussi connaître des épisodes de coliques : cette étude(4) suggère qu’entre 10 et 30% des bébés sont touchés par les coliques, indépendamment de leur mode d’alimentation.

Comment identifier des coliques chez un bébé allaité ?

Pour identifier un phénomène de coliques, il faut prêter attention à la fréquence des pleurs, au moment où ils apparaissent et au contexte qui les accompagne.

Quand ont lieu les coliques, le plus souvent ?

C’est entre 2 et 4 mois(4) que les coliques du nourrisson semblent les plus fréquentes. À cet âge, le bébé consomme exclusivement du lait, et cette alimentation liquide combinée au système digestif encore immature peut favoriser la survenue des troubles intestinaux. D’ailleurs, les coliques disparaissent généralement spontanément après 6 mois, l’âge approximatif de la diversification alimentaire.

Les coliques se manifestent davantage en fin de journée et en soirée. Il semble d’ailleurs que, de façon générale, les bébés connaissent des pics de pleurs aux alentours de 6 semaines de vie(5) (âge corrigé pour les prématurés), et que ces pics soient plus importants en soirée. Les raisons expliquant ce phénomène sont diverses et s’additionnent souvent : 

  • Fatigue parentale qui induit une moindre disponibilité ;
  • Agitation causée par les évènements de la journée, notamment en cas de surstimulation ;
  • Fatigue de l’enfant ;
  • Faim importante liée à la dépense énergétique de la journée ;
  • Anxiété générée par l’animation soudaine dans la maison avec le retour du travail du conjoint ou des enfants de l’école.

Pendant combien de temps les coliques du nourrisson durent-elles ?

Il est rare que les coliques se prolongent après les 5 mois de l’enfant. Elles atteignent généralement leur paroxysme entre 2 et 4 mois, puis disparaissent progressivement.

La durée d’un épisode de coliques varie beaucoup d’un bébé à l’autre. Les pleurs ou l’agitation se manifestent pendant plusieurs heures d’affilée, sans que le parent ne parvienne à apaiser son enfant.

Quels sont les symptômes caractéristiques de coliques du bébé ?

Si l’on se base sur la règle de 3(4), les coliques du nourrisson sont définies par des pleurs inconsolables se produisant pendant au moins 3 heures par jour, au moins 3 jours par semaine, pendant au moins 3 semaines d’affilée. D’autres critères récents définissent plus précisément les coliques de la sorte :

  • Elles apparaissent et disparaissent avant les 6 mois de bébé ;
  • Elles se manifestent par des pleurs ou de l’agitation ou de l’irritabilité ou plusieurs conditions combinées, sur des périodes prolongées et régulières ;
  • Elles ne sont pas résolues malgré une prise en charge adaptée par le parent ou le soignant ;
  • Elles ne s’accompagnent d’aucun retard de croissance, ni d’aucune fièvre ou d’aucun signe de maladie.

Les symptômes d’inconfort digestif accompagnent parfois les coliques. Le bébé se montre constipé ou au contraire, présente de la diarrhée ou des selles molles, mousseuses, vertes. Des flatulences, des régurgitations peuvent enrichir ce tableau symptomatique de douleurs abdominales.

Quelles sont les causes des coliques du bébé ?

Parmi les nombreuses hypothèses éthologiques des coliques du nourrisson allaité, voici les principales pistes qui ont été étudiées par la science.

Les nourrissons présentant des coliques peuvent d’abord se montrer plus sensibles aux stimulations sensorielles(6). Comme le cri ou le pleur est leur unique façon de pouvoir s’exprimer, ils sont susceptibles de pleurer davantage dès qu’ils sont trop stimulés (trop de bruit, de couleurs, de lumière, de contact…), une situation qui ne sera pas forcément perçue par un adulte à la sensibilité normale.

Les bébés avec des coliques pourraient aussi présenter une hypersensibilité viscérale semblable à celle de l’adulte souffrant de colopathie fonctionnelle. La digestion s’accompagne alors de crampes douloureuses, qui provoquent les pleurs de l’enfant.

Une inflammation du côlon, une perméabilité plus importante de la muqueuse intestinale, une perturbation de l’équilibre microbiologique de l’intestin constituent autant d’autres pistes qui expliqueraient au moins partiellement le phénomène des coliques.

Pourquoi les bébés allaités sont-ils sujets aux coliques ?

Bien que le lait maternel soit très digeste et contienne des composants immunitaires(7) censés compenser l’immaturité du système digestif du nouveau-né, les bébés allaités sont sujets aux coliques au même titre que les bébés nourris aux biberons, pour diverses raisons.

Les aliments qui favorisent les coliques, à éviter lors de l’allaitement

La liste des aliments à éviter pendant l’allaitement pour ne pas majorer les coliques varie d’une mère à une autre, en fonction de la sensibilité de l’enfant. Il n’existe pas de liste scientifiquement déterminée, mais certains aliments consommés par la mère semblent poser fréquemment un problème aux bébés allaités, leur causant des gaz et une irritation digestive :

  • Les produits laitiers contenant des protéines de lait de vache ;
  • Les aliments riches en épices ou en matières grasses ;
  • Le chocolat et les fruits, dont la consommation semble liée à une hausse de fréquence des coliques(8);
  • Certaines légumineuses et certains légumes crucifères comme les choux de Bruxelles, le chou-fleur, le brocoli, les lentilles ou les haricots ;
  • Les allergènes courants que sont les œufs, le poisson, les arachides et le soja ;
  • Les agrumes et aliments acides ;
  • Les bananes, dont l’éviction pourrait permettre de réduire les coliques(9).

Attention, la mère ne doit pas éliminer tous ces aliments de ses repas sous peine de se retrouver carencée. Il faut procéder au cas par cas (éviction d’un type d’aliment pendant 1 ou 2 semaines), et éviter seulement les aliments qui semblent réellement avoir un impact sur les coliques du nourrisson.

La mauvaise position de bébé au sein

Le transfert adéquat du lait du mamelon vers l’estomac de bébé est conditionné par, d’une part, une bonne succion du nourrisson, et, d’autre part, une bonne position de l’enfant par rapport au corps de sa mère. Les mères qui ne disposent pas des bonnes pratiques lors de l’allaitement ont 2,44 fois plus de risque(10) de connaître des problèmes. Parmi les problèmes les plus fréquents durant l’allaitement, nous retrouvons la mastite, les crevasses ou des troubles digestifs chez l’enfant (RGO, gaz).

Lorsque la position de bébé contre le sein n’est pas correcte, elle induit la potentielle ingestion d’air lors de la tétée, ce qui est susceptible de générer de l’inconfort digestif chez le nourrisson et peut contribuer aux coliques. Pour trouver la bonne position d’allaitement, il peut être utile de consulter une conseillère en lactation ou une sage-femme.

L’hyperlactation

La production excessive de lait maternel par rapport aux besoins de bébé, appelée hyperlactation, affecte parfois la digestion du nourrisson. D’abord, si la mère produit beaucoup de lait, le nourrisson peut se suralimenter et avoir du mal à digérer à cause de la distension stomacale puis intestinale. Ces douleurs accentuent le phénomène de coliques.

D’autre part, l’hyperlactation provoque un déséquilibre des apports lors de la tétée. Bébé ingère davantage de lait de début de tétée, faible en graisses et riche en lactose, que de lait de fin de tétée, riche en graisse. La surcharge de lactose entraîne une fermentation prolongée dans les intestins qui se traduit par des flatulences pouvant contribuer aux coliques.

La présence d’un REF

Le réflexe d’éjection fort se traduit par une éjection particulièrement puissante du lait lors de la succion. Le bébé allaité en présence d’un REF peut avaler de l’air ou trop de lait en une seule fois, ce qui favorise l’émergence de coliques intestinales.

Le tabac

Délétère pour la santé pulmonaire de la mère et de son bébé, le tabac pourrait aussi favoriser l’apparition ou l’augmentation de l’intensité des coliques. En effet, la cigarette est responsable d’une hausse des niveaux de motiline(11), une hormone intestinale dont le taux élevé est en lien avec une risque majoré de colique.

La caféine

Bien qu’il n’existe pas d’études attestant du lien strict entre consommation de caféine et coliques du nourrisson, l’excès de café induit souvent une agitation plus importante du bébé allaité. Lorsque les mères réduisent leur consommation de caféine, l’irritation des nourrissons s’améliore dans la plupart des cas(12) cités dans cette étude. 

Néanmoins, les quantités de café consommées étant très importantes, les résultats ne sont pas directement applicables aux mères qui consomment du café en quantité raisonnable. En général, il est conseillé de se restreindre à 2 ou 3 tasses par jour (café et toutes sources de caféine comme le cola incluses) et de réduire la dose si l’agitation de bébé ne s’améliore pas.

Les médicaments

Si la mère doit consommer des médicaments durant l’allaitement, il est possible que la composition du lait maternel ou sa production soit affectée, occasionnant des répercussions digestives chez le nourrisson allaité. Certains effets secondaires des traitements causent également de l’irritabilité, des troubles du sommeil ou des symptômes qui se confondent avec ceux des coliques. La prise d’un traitement ou sa modification(13) pendant l’allaitement devrait toujours être discutée avec un professionnel de santé.

Lorsque c’est le nourrisson qui doit prendre un médicament, il n’est pas rare que la flore intestinale soit perturbée, en particulier lors de la prise d’antibiotiques. Les ballonnements, la constipation ou la diarrhée secondaires au traitement participent à l’inconfort associé aux coliques.

La césarienne

La richesse spécifique, ou alpha-diversité, de la flore intestinale des nourrissons nés par césarienne apparaît inférieure à celle des bébés nés par voie basse(14) à l’âge de 4 mois, ce qui induit un déséquilibre du microbiote intestinal plus propice à l’inconfort digestif et aux coliques. Cependant, cette situation peut être résolue après 3 ans, notamment si l’enfant est allaité. L’allaitement favorise en effet le développement harmonieux de la flore intestinale, en particulier celui des bifidobactéries(15), propices à l’équilibre du système digestif.

La dépression

Il semble que la dépression maternelle durant la période du post-partum soit corrélée avec un nombre plus important de pleurs du nourrisson(16) à 3 mois, alors qu’à 6 mois, les pleurs des bébés de mères dépressives rejoignent le même modèle que ceux des autres bébés. Ce tableau symptomatique rappelle celui des coliques, il n’est donc pas à exclure que la dépression maternelle favorise ou augmente les coliques du bébé allaité.

L’allaitement est toujours favorable à l’amélioration des coliques, et aide à rétablir l’équilibre de la flore intestinale de bébé.

Comment éviter les coliques du bébé allaité ?

Durant la période particulièrement sensible du quatrième trimestre de grossesse, les parents se retrouvent confrontés à une fatigue importante, qui concerne d’autant plus la mère allaitante et jeune accouchée. Les préoccupations maternelles primaires(17) indispensables aux dyades puisqu’elles favorisent l’émergence du lien entre mère et bébé sont parfois source d’épuisement et d’un grand stress. Or, il est probable que ledit stress se transmette au nourrisson et amplifie le phénomène de coliques. La mère devrait alors idéalement tout mettre en œuvre, avec son partenaire le cas échéant, pour rester détendue et apaisée malgré les difficultés rencontrées.

Certains régimes alimentaires spécifiques ont prouvé une relative efficacité en prévention des troubles intestinaux du nourrisson. Une alimentation incluant beaucoup de protéines(9), du citron et du raisin semble aller de pair avec une moindre prévalence des coliques. Le régime FODMAP(18), préconisé pour les personnes souffrant du syndrome de l’intestin irritable, pourrait également contribuer à limiter les coliques. Dans cette étude(19), le régime excluant les FODMAP est mis en relation avec la baisse des pleurs des nourrissons allaités exclusivement et souffrant de coliques.

Attention : le suivi d’un régime strict peut exposer la mère allaitante à des carences. Un accompagnement professionnel est préférable pour ajuster les prises alimentaires et assurer des apports nutritionnels suffisants à la mère comme au bébé.

Comment soulager un bébé en cas de coliques ?

Les coliques ont cela de pernicieux qu’elles désemparent le parent, incapable de soulager l’inconfort de son bébé. D’ailleurs, les mères ayant eu des bébés sujets aux coliques ou aux pleurs intenses à 2 mois ont plus de risque de souffrir de dépression 4 mois plus tard(20).

Heureusement, il existe un certain nombre de solutions à tester et à adopter au cas par cas afin de soulager bébé.

Les positions idéales pour apaiser un bébé qui pleure

Qu’il souffre de coliques ou non, un bébé apprécie plus particulièrement certaines positions qui vont contribuer à masser son ventre et à réduire l’inconfort digestif. Parmi ces dernières, les parents devraient connaître et pratiquer :

  • La position du bouddha : bébé est incliné vers l’avant d’une main, retenu par l’autre main du parent placée sur son thorax, et ses jambes pliées exercent un massage bienfaiteur au niveau de l’abdomen ;
  • La position du pharaon : bras croisés sur sa poitrine et tenus par la main du parent, bébé est soulevé et penché vers l’avant, tandis que l’autre main du parent tourne doucement le bassin dans un sens puis dans l’autre pour activer la digestion ;
  • La position ventrale, qui permet à bébé de bouger ses jambes et de se masser le ventre, à pratiquer seulement quand bébé est éveillé (les siestes se font toujours sur le dos), par exemple lors d’un massage, sur le tapis d’éveil ou au moment du change.

Les bienfaits du peau-à-peau et des massages

La pratique du peau-à-peau consiste à poser le bébé entièrement nu sur la poitrine de sa mère ou de son père : elle est largement reconnue pour ses bienfaits, dont la libération accrue d’ocytocine favorisant l’attachement. Le peau-à-peau se montre également facilitant pour l’allaitement(21). Or, le lait maternel étant riche en bactéries bénéfiques au système digestif du bébé, il est intéressant de pratiquer le peau-à-peau à la fois pour apaiser l’enfant, pour détendre la mère ou le père et pour stimuler la production de lait maternel.

D’autre part, les massages ont tout leur intérêt pour lutter contre les coliques du nourrisson. Ils peuvent faire baisser le taux de cortisol urinaire du bébé(22), qui témoigne du niveau de stress du nourrisson, et améliorer les crises de pleurs ou les troubles du sommeil du tout-petit. Bien que les études ne soient pas forcément concluantes, les massages ne représentent aucun danger pour le bébé lorsqu’ils sont pratiqués avec douceur. Ils constituent donc un outil de plus à utiliser au besoin.

De manière générale, porter son bébé, le caresser, lui chanter des chansons, le bercer contribue à l’apaiser, même si les pleurs et l’agitation perdurent. Le parent doit pouvoir passer le relais à un tiers lorsqu’il se sent débordé ou trop fatigué.

Quand consulter un médecin pour des coliques du nourrisson ?

Si les pleurs sont insupportables pour les parents, qu’ils s’accompagnent d’autres symptômes, qu’ils gênent le bon déroulé de l’allaitement ou la prise de poids du bébé, il est crucial de consulter un professionnel de santé afin d’établir un diagnostic. Une sage-femme, une conseillère en lactation ou un médecin pédiatre pourra également conseiller la mère sur sa position d’allaitement et fournir quelques précieuses clés visant à améliorer la situation. Une potentielle intolérance aux protéines de lait de vache sera également recherchée.

FAQ : les questions récurrentes au sujet des coliques chez le bébé allaité

Retrouvez ici toutes les questions fréquentes que se posent les mamans au sujet des coliques.

Voici une liste de suggestion qui peuvent vous aider à apaiser bébé et à l’aider à trouver le sommeil malgré les coliques :

  • Créez un environnement apaisant (lumière tamisée, bruits blancs ou berceuses en fond sonore, température propice au sommeil de 18°C) ;
  • Favorisez le contact juste avant le coucher en berçant bébé, en le câlinant, en le massant ;
  • Laissez dormir bébé en écharpe ou en poussette pendant la sieste si vous ne parvenez pas à l’apaiser autrement ;
  • Allongez-vous avec votre enfant (pratique du cododo en sécurité) et profitez-en pour dormir vous aussi ;
  • Essayez de respecter le rythme de bébé et de lui proposer de dormir lorsqu’il montre des signes de fatigue, ni avant, ni après ;
  • Mettez en place un petit rituel (chanson, comptine, gestes, doudou placé dans le lit, etc) ;

Donnez un bain à bébé avant le coucher, cela peut l’aider à se relaxer et à s’endormir.

Les pleurs caractéristiques des coliques durent longtemps, se répètent souvent sans cause apparente, et se manifestent surtout en fin de journée ou durant la nuit. Ils peuvent être accompagnés de désagréments digestifs tels que des gaz ou des régurgitations. Les douleurs abdominales sont également identifiées chez le nourrisson par des jambes repliées au niveau du ventre, des poings serrés et des cris stridents.

Pour les bébés allaités, l’administration de Lactobacillus Reuteri DSM 17938 semble permettre une diminution des pleurs(23) liés aux coliques. Cette souche de probiotiques induit des changements au niveau de la flore intestinale(24) qui s’avèrent positifs pour les nourrissons nourris aux sein souffrant de coliques.

(1) Functional Gastrointestinal Disorders: History, Pathophysiology, Clinical Features, and Rome IV : Douglas A. Drossman, 2016. 
https://www.gastrojournal.org/article/S0016-5085(16)00223-7/fulltext?referrer=https%3A%2F%2Fpubmed.ncbi.nlm.nih.gov%2F

(2) Algorithms for managing infant constipation, colic, regurgitation and cow’s milk allergy in formula-fed infants : Y Vandenplas, P Alarcon, P Alliet, E De Greef, N De Ronne, I Hoffman, M Van Winckel, B Hauser, 2015. 
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/25646670/

(3) Human Milk: An Ideal Food for Nutrition of Preterm Newborn : Clair-Yves Boquien, 2018. 
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6198081/

(4) Infantile colic, facts and fiction : Abdelmoneim E M Kheir, 2012. 
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3411470/

(5) Crying patterns in preterm infants : R G Barr, S Chen, B Hopkins, T Westra, 1996. 
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/8641539/

(6) Maternal ratings of infant intensity and distractibility: relationship with crying duration in the second month of life : Nathan J Blum, Bruce Taubman, Loretta Tretina, Rosyln Y Heyward, 2002. 
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/11876675/

(7) Human breast milk: A review on its composition and bioactivity : Nicholas J. Andreas, Beate Kampmann, Kirsty Mehring Le-Doare, 2015. 
https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0378378215001772

(8) Maternal diet and infantile colic in breast-fed infants : R W Evans, D M Fergusson, R A Allardyce, B Taylor, 1981. 
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/6113313/

(9) Does maternal diet affect infantile colic? : Meliha Aksoy Okan, Mehmet Gunduz, Mesut Okur, Cihangir Akgun, Kübra Esin, 2016. 
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/26523529/

(10) Breastfeeding technique and associated factors among breastfeeding mothers in Harar city, Eastern Ethiopia : Getahun Tiruye, Firehiwot Mesfin, Biftu Geda & Kasiye Shiferaw, 2018. 
https://internationalbreastfeedingjournal.biomedcentral.com/articles/10.1186/s13006-018-0147-z

(11) Maternal smoking and infantile gastrointestinal dysregulation: the case of colic : Edmond D Shenassa, Mary-Jean Brown, 2004. 
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/15466076/

(12) Caffeine : National Institute of Child Health and Human Development, 2006. 
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK501467/

(13) Medication Use in Breastfeeding Women: A National Study : Nour A Al-Sawalha, Linda Tahaineh, Abeer Sawalha, Basima A Almomani, 2016. 
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/27548275/

(14) Developmental trajectory of the healthy human gut microbiota during the first 5 years of life : Josefine Roswall, Lisa M. Olsson , Petia Kovatcheva-Datchary, Staffan Nilsson… 2021. 
https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1931312821001001?via%3Dihub,

(15)Analysis of immune, microbiota and metabolome maturation in infants in a clinical trial of Lactobacillus paracasei CBA L74-fermented formula : Paola Roggero, Nadia Liotto, Chiara Pozzi, Daniele Braga, 2020. 
https://www.nature.com/articles/s41467-020-16582-1#Sec8

(16) Do infants of depressed mothers cry more than other infants? : J Milgrom, D T Westley, P I McCloud, 1995. 
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/7669383/

(17) De la transparence psychique à la préoccupation maternelle primaire. Une voie de l’objectalisation : Monique Bydlowski, Bernard Golse, 2001. 
https://www.cairn.info/revue-le-carnet-psy-2001-3-page-30.htm

(18) Reducing the maternal dietary intake of indigestible and slowly absorbed short-chain carbohydrates is associated with improved infantile colic: a proof-of-concept study : M Iacovou, E C Mulcahy, H Truby, J S Barrett, P R Gibson, J G Muir, 2018.
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/28631347/

(19) Randomised clinical trial: reducing the intake of dietary FODMAPs of breastfeeding mothers is associated with a greater improvement of the symptoms of infantile colic than for a typical diet : Marina Iacovou, Simon S Craig, Greg W Yelland, Jacqueline S Barrett, Peter R Gibson, Jane G Muir, 2018. 
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30306603/

(20) Infantile colic, prolonged crying and maternal postnatal depression : Torstein Vik, Veit Grote, Joauqín Escribano, Jerzy Socha, Elvira Verduci… 2009. 
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/19432839/

(21) The effect of mother-infant skin to skin contact on success and duration of first breastfeeding: A systematic review and meta-analysis : Fatemeh Zahra Karimi, Ramin Sadeghi, Nahid Maleki-Saghooni, Talat Khadivzadeh, 2019. 
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30638460/

(22) Tactile stimulation in physically healthy infants: results of a systematic review : Angela Underdown,Jane Barlow &Sarah Stewart‐Brown, 2010. 
https://www.tandfonline.com/doi/abs/10.1080/02646830903247209

(23) Probiotics for the Management of Infantile Colic : Hania Szajewska, Radosław Dryl, 2016. 
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/27380594/

(24) Lactobacillus reuteri DSM 17938 in infantile colic: a randomized, double-blind, placebo-controlled trial : Francesco Savino, Lisa Cordisco, Valentina Tarasco, Elisabetta Palumeri, Roberto Calabrese, Roberto Oggero, Stefan Roos, Diego Matteuzzi, 2010. 
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/20713478/